vendredi 20 décembre 2013

Regain de violence, un jeudi soir survolté

La matinée commence avec la messe hebdomadaire. Quelques chrétiens, les déplacés étaient présents.

La vie normale du camp commence, les ONG vers 9 heures arrivent pour continuer leurs travaux. Les agents de « Première urgence humanitaire » dressent des tentes à lentrée de la paroisse, sur le terrain de hand et à l’école.

Vers 17 heures, l’équipe de la MISCA congolaise se relève. 17 heures 30, commence des détonations darmes légères, lourdes et automatiques à quelques kilomètres de nous. La panique sempare des déplacés. Partout on court. Une masse de personne se draine vers la paroisse, elle entre. Enfants, jeunes et adultes avec quelques effets arrivent. Les tirs continuent. La paroisse est envahie.  On court pour se mettre à labri.



Au petit dispensaire, les premiers blessés balles sont là, tous des jeunes.  Au total quatre, les infirmiers font ce quils peuvent. La cour du dispensaire est saturée. Une fille se tord de douleur en pleurant. Un des blessés succombe, la tension monte. Les jeunes parlent et sagite.

Deux journalistes américains  et leur interprète centrafricain sont coincés ici. Les jeunes mijotent de sen prendre à eux. La puce est mise à loreille, on les retire et garde en communauté.

En vain, on appelle la Croix rouge et les ONG pour l’évacuation des blessés. Cest le couvre-feu, aucune ne peut se déplacer. Des médiations, des appels et finalement « sangaris » (larmée française)  arrive vers 21 heures. Deux autres jeunes blessés ne respirent plus. Ils ne peuvent transporter les morts. Ils évacuent un blessé. Les deux journalistes américains sont évacués aussi.








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