Ecole et
barbarie : la pastorale scolaire
Si
nous remontons à l’origine, la « Paideia » des grecs
n’avait aucun lien à la détermination des procédures pédagogiques, à la
pertinence d’objectifs administratifs que nous nous fixons, ou à la nécessité
d’une demande sociale. Mais à la suite d’un extraordinaire renversement, dû aux
problématiques contemporaines, l’école aujourd’hui est liée au social et est
appelée à éduquer non pas pour le présent lié à la barbarie, mais en vue d’une
possible meilleure humanité à venir.
A
ce juste titre, l’école DON BOSCO DE GALABADJA ouvre ses portes. Ainsi, le 16
Septembre, nous avons procédé à la rentrée administrative. Elle devient une
obligation pour l’éducation de chercher la pertinence de nos objectifs
scolaires. Les moments de formation pédagogique du corps enseignant,
l’élaboration du PEPS et les orientations salésiennes sont une série de
préparation dont les enseignants ont été bénéficiaires.
Si la rentrée scolaire a été effective
dès le 1er octobre, il faut se féliciter d’abord de la détermination
du corps enseignant à concrétiser sa lourde responsabilité, ensuite de celle
des parents qui davantage font confiance au système éducatif salésien. En
Centrafrique, le défi est grand. Et comme Kant, Si nous voulons éviter que la
jeunesse ne succombe à un retour cyclique au chaos, il nous faut lui proposer
une véritable éducation qui prend sa source dans le « skholé » grec.
Paterne
MODEKPO, sdb
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