mardi 11 février 2014

Zoom sur le site des déplacés de la paroisse Saint Jean Galabadja

A l’entrée de la paroisse, ce lundi 10 février 2014, quelques déplacés sont là, parsemés dans la cour et sous les tentes dressées. 
Devant l’église, des deux tentes installées, une est démontée, à la place sont massés quelques effets de couchages, quelques enfants et femmes sont assis. 

Sous la paillote à gauche de l’entrée principale, sont assis des groupes de femmes et de jeunes . Certains devant à côté du kiosque de transfert des crédits, d’autres causant. 


A droit de l’allée centrale de la cour,  un jeune cordonnier raccommode les chaussures. Au niveau du bâtiment servant de centre de jeunes, une tente a été enlevé, laissant l’endroit plus dégagé, au long du mur des groupes de femmes, jeunes et enfants sont assis. Derrière, le centre de jeunes, la cafétéria tenue par les jeunes de la coordination fonctionne. Deux agents de la MISCA y prennent le café. 


Juste en face,  est installé l’espace temporaire d’apprentissage et de protection des enfants.  A l’intérieur, les enfants sont assis sur des bâches étalées, des encadreurs debout, ils apprennent à chanter l’hymne. 

Au terrain de basket, les femmes vendent, à côté sont assis des hommes, femmes et enfants. Au bout du terrain de basket, se trouvent les installations sanitaires qui se prolonge au terrain de volleyball. 

En face des salles paroissiales, là aussi sont assises des femmes faisant le ménage. Au petit terrain de handball, une succession des tentes se lèvent. Parmi les quelques un autre espace temporaire d’apprentissage, à l’intérieur, les femmes animent les plus petits. 


A l’entrée de l’école, deux sanitaires. A l’intérieur de la cour, devant les salles de classes, des tentes prolongent la véranda. Au long du mur, à côté de l’aire des jeux des enfants de la maternelle, sous des tentes les femmes et enfants sont  assis. Une salle de classe sert de QG de la MISCA et les latrines et toilette de la direction leur sanitaire. 



Derrière le réfectoire de la communauté, à la grotte, sous les paillotes, au dispensaire, dans les coins et les recoins de l’oeuvre, il y a des déplacés. 




Malgré les multiples appels de la Présidente de la République lancés à l’endroit des déplacés des cinquantaines des sites de Bangui de regagner leurs maisons, à l’instar des autres sites, les déplacés du site de la paroisse Saint Jean sont là.
Beaucoup de déplacés ont rejoint leurs domiciles, la vie reprend peu à peu, mais certains sont là. Le matin, ils vont vaquer à leurs occupations et le soirs, ils reviennent pour passer la nuit.  



Les classes reprendront -ils ici ? Petit à petit les efforts et stratégies se conjuguent pour une reprise très ultérieurement.  Quant aux déplacés, lèveront-ils l’ancre?



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