Il y a de cela un mois que les anti-balaka ont lancé l'offensive et il s'en est suivi des exactions terribles. Un mois après, quelque chose a changé?
Calme précaire règne!
Depuis quelques jours, on entend plus des détonations, on est un plus tranquille, mais la vie, en générale, a changé, tout a changé. La ville est une poudrière selon l'expression d'un reporter. Trop d'armes circulent, les grenades, selon les témoignages des jeunes, se vendent. Les tueries d'un côté et l'autre continuent. Il y a des quartiers où un chrétien ou un musulman ne peut pas s'y hasarder vis-versa.
L'administration, les services publics, malgré les appels du gouvernement à la reprise du travail, personne ne bouge. Les écoles sont restées fermer. Les camps de déplacés demeurent, certaines personnes rentrent et reviennent le soir pour y passer la nuit comme c'est le dans notre paroisse.
Les étrangers (maliens, sénégalais, tchadiens, ivoiriens, camerounais) s'en vont. Rien ne semble revenir à la normale.
Les photos de la messe de ce dimanche.
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